le bioclimatisme
Par le_lezard, mercredi 1 juin 2005 à 12:14 | maison | #9 | rss
.:: L'approche bioclimatique... ::.
La région souffre d'une réputation climatique et météorologique que les inondations de cet hiver ne vont pas remettre en cause. Aussi, l'homme de la rue pense que le bioclimatisme n'est valable que pour le sud. Il oublie que nous nous trouvons souvent au sud d'un nord. Il néglige la prise en compte du climat et des apports solaire dans les constructions pour le nord de l'Europe. J'ai trouvé sur internet des références de maisons suédoises livrées clefs en main sans chauffage : l'excellente isolation et la très faible inertie des murs font que le rayonnement des corps, des lampes, des machines et la prise en compte des apports solaires assurent une température correcte.
Dans sa globalité le climat est plutôt frais, plutôt humide est
plutôt constant (même si la variabilité d'un type de temps sous nos
contrées est de 3 jours). Les mauvaises langues disent que le dernier
hiver a duré un an et qu'il ne pleut qu'une fois au cours de l'été : de
fin juin à début septembre.
En fait le climat, en Picardie, prend de nombreuses facettes en
fonction de l'orographie locale (les données ne peuvent pas être les
mêmes pour un plateau ou pour une vallée).De même, on ne peut pas
comparer le climat "sec" et plutôt ensoleillé du centre de la région
avec celui de la Thiérarche du nord ou celui du sud de l'Artois.
Le sud de la baie de Somme est relativement sec : moins de 600
mm d'eau par an. C'est peu. Le problème c'est qu'il pleut peu mais
souvent... La mer joue son rôle modérateur : par rapport à Amiens les
températures sont plus douces en hiver mais plus fraiches en été..
Sur le littoral les protections face aux assauts du vent doivent
être mises en place : protection du relief ou de la végétation. Le vent
est régulièrement de secteur ouest et en se heurtant aux premiers
reliefs la turbulence de l'air (ascendance mécanique) engendre une plus
grande nébulosité aux abords de la côte. Les descentes d'air froid
d'origine polaire ne sont pas à sous estimer.
Si le problème est pris saison par saison, on peut raisonablement penser que :
-Les surchauffes estivales seront rares, mais
qu'une ventilation et une protection de la maison bien pensées les
rendront supportables. L'inertie de la dalle devrait participer au
rafraichissement de l'habitat.
-Lors des saisons intermédiaires les systèmes
mis en place pour se protéger et utiliser le soleil seront pleinement
actifs.
-Les hivers seront durs, car peu ensoleillés
(sauf exception). Les contraintes du climat seront alors amoindries par
l'isolation, les protections végétales extérieures.
Pouvu que l'année prochaine connaissent des conditions météorologiques proches de celles que nous avons depuis le mois de septembre...
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