... il fallait sortir tout de suite, même si quelques gouttes tombaient encore... , et profiter de l'instant qui n'a duré que le temps de se dire que c'était extra après cette journée bien arrosée !
Quel plaisir de découvrir un nid de radis (délicieux en plus... le contraire aurait été étonnant vu la quantité d'eau qui tombe du ciel) provenant de graines autonomes (portes graines d'il y a deux ans)
Et bien voila... En peu de temps, en fin de compte, mes parents ont réussi à avoir un chouette potager productif. Pommes de terre, laitues, haricots, courgettes... sans oublier les fruits rouges font le plaisir de tous. Ça se passe en altitude, la saison est courte alors il faut trouver le coin le meilleur du jardin. Le sol a été amendé avec le vieux... très vieux fumier de la bergerie.
(Vous avez vraiment bien fait de le déplacer et de le monter d'une terrasse !!!)
Étrange situation que celle de faire une communication à un colloque portant sur les "Nourritures jardinières" alors qu'on est soi-même en jeûne depuis trois jours.
C'est la deuxième fois que je participe à une décade de Cerisy. La première, en 2012, portait sur le renouveau des jardins. J'étais arrivé très décontracté ne sachant pas ce qu'était Cerisy ... ne sachant pas que du bureau d'où l'on cause ont causé des Gide, des Queneau, des Malraux, des Robbe-Grillet... Lorsqu'on découvre les alignements de portraits de tous ces illustres personnages... cela entraîne une franche panique. J'ai de la chance car j'arrive à me dépaniquer lorsque face au public je n'ai plus le choix et je dois dire ce que j'ai à dire.
Ma première intervention portait sur mon potager "anti-crise" et comment je voyais le potager comme un hybride entre lieu de production et lieu de villégiature. Ma communication est publié dans les actes du colloque Renouveau des Jardins : clés pour un monde durable ?
Depuis deux ans je travaille pour la DRAAF et l'IREPS de Picardie à la mise en place de potagers vivriers à destination des bénéficiaires de l'aide alimentaire. C'est dans ce cadre que je suis allé présenter notre projet picard et ses perspectives... Voici les lieux, quelques instants avant le début de ma prestation... ça jette, non ?
J'ai planté mon clavalier (Zanthoxylum piperitum) dans un coin du jardin et en quatre ans il s'est bien développé. Cette année il est couvert de baies que nous avons commencé à grignoter même si elles ne sont pas encore a maturité. J'espère qu'avec cette production nous serons autonomes en poivre pendant au moins un an (à table nous consommons plus de poivre que de sel... surtout le grand lézard qui ne peut s'en passer)
Ce n'est pas la berce... ça peut être le panais mais j'en doute (car j'ai fait attention à cette plante). Cela fait trois ans que je suis brûlé chaque été. Je l'ai été sur le ventre la première année, sur les jambes et sur les bras la seconde et cette année c'est sur les pieds... mais beaucoup moins que d'habitude.
J'ai jardiné pieds nus en slip samedi et dimanche (ne demandez pas, n'espérez rien... il n'y a pas de photo !!!). Je n'avais aucun symptôme. Lundi j'ai jardiné habillé (toujours rien). Mardi soir en enlevant mes chaussures je me suis rendu compte que j'avais une irritation qui le lendemain s'est cloquée. Les cloques de brûlures sont restées une semaine (provoquant de nombreux agacements... ça grattouille...)
A votre avis, qui est le-la responsable ? Merci d'avance